Isolde

SamBotte

Really Experienced
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Feb 8, 2010
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Je ne me souviens plus exactement à quel age j'ai enfilé pour la première fois des bottes de femme. Je sais juste que j'étais vraiment gamin, une demi-douzaine d'années à peine...
La notion de travestissement et le désir qui va de pair sont venus bien entendu beaucoup plus tard, par contre, je suis certain que depuis toujours ou presque, j'ai été attiré par les vêtements de femme. Je ne suis pas de ceux qui pensent que la Nature a fait une erreur en les dotant d'un pénis, je ne me sens pas transsexuel, non, je me rêverais plutôt hermaphrodite…

Bref, quand j'avais une dizaine d'années, mes parents engageaient depuis plusieurs années une jeune fille au pair pour nous "garder" ma sœur, mon frère et moi. A la rentrée 68/69, ce fut une jeune allemande. Elle s'appelait Isolde, était blonde, avait 18 ans et de jolis yeux bleus. Elle n'était pas du tout genre "Grosse Bertha", au contraire : elle était de taille moyenne, mais fine et très jolie (en tous cas, c'est le souvenir que j'ai d'elle).
Dans la journée, elle allait en cours à l'Alliance Française et quand nous rentrions de l'école, elle était là pour s'occuper de nous. Elle dînait avec nous, mais ne dormait pas chez nous, car notre appart' était trop petit. Mes parents louaient pour elle une chambre chez un particulier dans l'immeuble voisin. Ses effets personnels étaient donc stockés là-bas, mais elle apportait son linge sale à ma mère et laissait très souvent son manteau dans la penderie de notre entrée.

Nous voilà au cœur de notre histoire (Ta Da Dam…) :
Elle possédait un manteau marron, je ne crois pas qu'il était en cuir, je le vois plutôt en skaï, mais ce n'est pas sûr, car en fait, sa famille était largement assez friquée pour lui acheter un manteau en cuir malgré son jeune âge. Ce qui est certain, c'est qu'il avait un col doublé de fourrure, et qu'il m'attirait tout autant que sa propriétaire!
Je me souviens que dès que mes parents sortaient, ce qui arrivait peut-être 2 ou 3 fois par mois, j'attendais que mon frère et ma sœur soient endormis (je suis l'aîné) et je me rendais à la penderie. Je décrochais le manteau d'Isolde du cintre et allais m'enfermer dans les toilettes.
Je rappelle que j'avais à l'époque 11 ans et que j'ignorais encore ce qu'étaient ces plaisirs que l'on qualifie de solitaires… J'enlevais mon pyjama et drapais mon corps nu dans le manteau en caressant le cuir. Je bandais sous ce manteau, j'embrassais la fourrure du col dans lequel j'enfouissais mon visage.
Je me souviens d'un détail : il m'est arrivé très souvent dans ces moments là d'ôter momentanément le manteau et de l'accrocher à la patère de telle sorte que la doublure soit apparente. Alors, je saisissais ma verge de la main droite, tendait la doublure de la gauche et me servant de mon sexe comme d'un stylo, "écrivais" sur le nylon "Isolde, je t'aime".
Je formais les mots, lettre après lettre, l'une par dessus l'autre. Chaque nouvelle lettre ravivait une caresse à la limite du supportable sur mon phallus gonflé de ce que j'ignorais encore être le désir et l'excitation!
Dans la mesure où j'étais au lycée, il m'est arrivé parfois de me retrouver seul à l'appartement dans la journée. Je sais que dans ces occasions, à défaut de son manteau (puisqu'elle n'était pas là), je portais avec délectation les sous-vêtements qu'elle déposait pour que ma mère les mette dans le lave-linge avec les nôtres ! Ce sont là mes premiers souvenirs de travestisme…

Décidément, comme l'a si bien dit Corneille, "aux âmes bien nées, …"!
 
De votre ami dévoué... à une amie rêvée


Cela fait belle lurette (je n'ose vous donner le nombre d'années) que je n'ai pas revu Isolde. Sans doute son manteau a-t'il rejoint le cimetierre des cuirs...
Mais lire votre post me donne soudain une furieuse envie de partir en Allemagne écumer les bourses aux vêtements !!!
Quant aux "marques invisibles de mon affection" (OMG, quelle jolie formule !!!), elles sont nombreuses et me font penser à ce magnifique poème, superbement mis en musique par Georges Brassens, "Les Passantes".
Il me semble avoir parlé de ce texte avec "le Professeur" Chauderlos dans un autre thread...
 
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