Ghislaine

SamBotte

Really Experienced
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Feb 8, 2010
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A l'aube des années 80, j'étais étudiant et déjà marié.
Ghislaine était l'une de nos camarades de promo. Elle était assez grande, rousse, et je la trouvais d'autant plus attirante qu'elle portait facilement des bottes bordeaux à hauts talons.
Un jour, un de nos TP a consisté à aller collecter des informations dans une société (nous suivions tous deux un cursus universitaire pluridisciplinaire qui se voulait une alternative aux grandes écoles de commerce). Le hasard, qui comme chacun sait, fait parfois bien les choses, a voulu que je me retrouve en binôme avec Ghislaine pour effectuer cette enquête.
Elle possédait bien une voiture avec son copain, mais nous nous y sommes rendus sur ma moto. J'ouvre ici une parenthèse pour informer les non initiés que l'un des avantages des motos "tous terrains" est que la passagère n'a d'autre solution que de s'accrocher à la taille du pilote pour se tenir…
Je ne me souviens pas de la manière dont s'est déroulé l'entretien, par contre j'ai très nettement en mémoire le retour sur le périph' parisien. Je pensais avec un plaisir mêlé de fierté que la fille accrochée à ma taille était bottée, et que, pour les automobilistes que nous dépassions, nous devions former un "gentil petit couple" !

Mon épouse et moi connaissions aussi très bien son boy-friend Robert, nous avons même passé un certain nombre (pour ne pas dire un nombre certain) de soirées tous les quatre.
C'est à la fin de l'une d'entre elles que j'ai pu satisfaire une de mes… manies.
Il devait être une ou deux heures du matin, Ghislaine s'était déchaussée quelques heures auparavant dans notre chambre (nous vivions dans un deux pièces) et les fameuses bottes gisaient au pied de notre lit. Je me rendais à la salle de bains et en les voyant par terre, je n'ai pas hésité un instant et je les ai chaussées. Mais alors que je finissais d'enfiler le deuxième pied, Robert pénétra dans la chambre pour venir lui aussi se laver les mains. Il eut l'air un peu étonné en me voyant rabattre mon jean sur les bottes de son amie. Je lui expliquai alors sans sourciller que j'avais eu envie de les essayer, et que j'avais en plus la chance qu'elles soient à ma taille.
Je ne sais si c'est à cause de la fatigue, mais il ne fit pas plus de commentaires que cela. J'enlevai (à regret) ces bottes que je n'avais qu'à peine enfilées pendant qu'il se lavait les mains, puis j'en fis de même et la soirée suivit son cours.

Quelques temps plus tard, une nouvelle soirée à notre domicile fut bien près de nous faire connaître les joies de l'échangisme. Je ne sais plus de quoi nous parlions, mais je me souviens qu'il était près de trois heures du matin quand Ghislaine demanda "la permission" d'aller s'étendre sur notre lit. Elle emprunta à mon épouse une longue robe de chambre en velours "peau de pêche" et ne tarda pas à s'endormir.
Une heure plus tard, je la rejoignis dans la chambre. Elle était allongée par-dessus les draps. Je me couchai à coté d'elle, tout contre elle en fait, et posai ma main sur son épaule sans qu'elle ne se réveille. Robert et ma femme continuèrent à discuter jusqu'au bout de la nuit.
Le lendemain, mon épouse m'avoua que pendant que Ghislaine et moi étions endormis, elle avait vécu avec Robert un de ces moments particuliers où le temps semble "suspendre son vol", comme l'a si bien dit le poète et qu'il s'en était fallu d'un rien qu'ils ne passent à l'acte !

Une autre fois, c'est à l'occasion d'une après-midi passée chez eux que je saisis au vol l'opportunité d'emprunter pour un trop court instant les bottes qu'elle venait d'acheter pour remplacer les siennes.
Les nouvelles étaient elles aussi bordeaux, mais le talon était un tout petit peu moins fin bien qu'aussi haut, et il était en bois et non recouvert de cuir assorti à la botte comme les autres.
Ils louaient une petite maison, composée simplement d'une entrée (desservant les WC), une cuisine, un salon, une chambre et une salle de bains.
Ghislaine avait négligemment posé ses nouvelles bottes dans l'entrée et je les avais remarquées dès que j'avais franchi le seuil. J'avais une seule idée en tête, pouvoir les essayer.
C'est pourquoi, alors que nous étions assis tous les quatre au salon, je décidai de leur fausser compagnie quelques minutes. Je me dirigeai vers les toilettes et, d'un mouvement preste, je saisis l'objet de ma convoitise avant de m'y enfermer. Une fois à l'intérieur, je me déchaussai fébrilement. J'enfilai ensuite les bottes bordeaux mais ne résistai pas plus de deux minutes à la furieuse envie qui m'avait assaillie de baisser ma braguette et de me branler.
Je rouvris doucement la porte en priant Dieu, Allah, Vichnou et tous leurs copains que personne n'ait l'envie idiote de se rendre à son tour aux toilettes. Heureusement pour moi, les dieux (ou au moins ces trois là) étaient avec moi, et l'entrée était vide. Je reposai doucement les bottes au sol, en faisant attention que le talon de bois ne fasse pas de bruit en touchant le sol et retournai m'asseoir dans le canapé comme si de rien n'était.

Je n'ai jamais eu l'occasion de vraiment "porter" les bottes de ma rouquine préférée, et je le déplore, car elle avait la même pointure que moi. Je me souviens encore que lorsque j'ai chaussé furtivement ses premières bottes bordeaux, j'avais l'impression de me sentir dedans comme dans des chaussons, malgré la bonne demi douzaine de centimètres des talons !
 
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